La Cadoshologie est-elle par définition et/ou par fondement la science biblique du Saint évoquée dans la Bible?

La Cadoshologie (<hébr. (kādôsh) קָדוֹשׁ,saint”, et du gr. λογία (logia), “science”) conçue par un Serviteur de Dieu sur inspiration du Saint-Esprit, ne pourrait-elle pas être cette science des saints annoncée dans l’Ancien Testament?

    En effet, votre serviteur, à savoir, Rev Dr Jeannot N’GORAN, Enseignant-Chercheur en Ethique Chrétienne, Littéraire et Linguiste de formation, ayant une compétence de grand Etymologiste et faisant de lui un Lexicographe (Lexicographie, science du Dictionnaire) a parfaitement une maîtrise dans le maniement des mots dans les Langues Modernes Occidentales. Tout cela lui vient de sa connaissance et de ses enseignements des Langues Classiques Bibliques (Hébreu, Grec, Latin), du vieux Français (Ancien Français), une des sources d’emprunt du Vieil Anglais (Exemple: leisir et ombrelle de l’Ancien Français ont fini par donner respectivement leisure, “loisir” et umbrella, “parapluie” en Ancien Anglais et moderne).

 Celui-ci connaît l’histoire de l’évolution des langues allant parfois de l’Hébreu Ancien au Grec Ancien, ou du Grec au Latin et du Latin Classique au Latin récent (Langue Romane). La Langue Romane évoluera et donnera lieu à l’Ancien Français (ou Ancien Anglais), suivi par le Français Moyen, le Français Classique, le Français Moderne et enfin, aujourd’hui l’on parle de Français Postmoderne.

  En voulant mettre toute cette douance (le fait d’être doué) à la disposition du Corps de Christ, il a élaboré une science biblique du Saint ou des saints à partir de la possibilité pour lui de pénétrer les Saintes Ecritures non en aval mais en amont. En traduisant les Textes Saints que nous disposons déjà partout, les Traducteurs bibliques ont été parfois confrontés à des problèmes que les Littéraires et Linguistes appellent les expressions idiomatiques (<Lat. idioma, “langue”). On les appelle ainsi, des expressions liées à la culture particulière d’un peuple. Certaines expressions liées à la culture de tel peuple parlant telle langue faillent ou trahissent la Pensée biblique d’origine parce que cet objet en question n’existe nullement pas dans la culture du peuple-cible de l’Evangile; encore moins, l’existence d’une expression toute faite pour le désigner. Si une telle expression existe chez le peuple-cible, alors l’on aurait une traduction mot à mot la plus simple possible. Or, comme l’objet n’existe nulle part dans la culture de l’autre peuple; sa langue dans laquelle il s’exprime n’a aucune expression linguistique appropriée pour désigner cette réalité. Ainsi, le mot n’a pas d’équivalent direct dans la langue d’accueil; il faut le désigner avec une expression approximative, autrement dit, dans une expression plus ou moins éloignée de sens. Plus le sens s’éloigne, plus l’on s’éloignera de la vérité des faits, de la source véridique pour aller vers une destination incertaine; la vérité tronquée obtenue en fin de compte ne pourra pas réellement affranchir quiconque ayant besoin de connaître la Véritable pour être rendu libre comme le disent les Saintes Ecritures (Jean 8/32).

    Pour garder donc l’originalité des informations bibliques exprimées par les différentes versions de Bible de manière intacte, votre serviteur évite les expressions nées suite aux Textes traduits en entrant lui-même dans les versions originales en Hébreu et Grec Classiques Bibliques pour en ressortir les éléments indiscutables qui vont asseoir les fondements de la science qu’il souhaite que tout le monde regarde comme science biblique du Saint. Ce passage du Livre de Proverbes 30/3-4 de l’Ancien Testament n’est-il pas libellé comme suit: “(…) et je n’ai pas appris la sagesse, ni ne possède la connaissance du Saint” [Darby] ou bien “(…) je n’ai pas appris la sagesse, et je ne connais pas la science des saints” [Louis SEGOND]. Qui est monté dans les cieux, et qui en est descendu? Qui a rassemblé le vent dans le creux de ses mains? Qui a serré les eaux dans un manteau? Qui a établi toutes les bornes de la terre? Quel est son nom, et quel est le nom de son Fils, si tu le connais?” La Cadoshologie (<hébr. (kāḏôsh) קָדוֹשׁ,saint”, et du gr. λογία (logia), “science” ) ne pourrait-elle pas être cette science des saints évoquée dans l’Ancien Testament (<hébr. (ḇeḏahath keḏśîm) םקְדשׁיִ  תוְדַעַ,  science du Saint ou des saints ou des choses saintes”; du gr. γνω̃̃σιν ‛αγίων (g-nôsin haguiôn), “connaissance ou science du [de le] Saint”, [La Septante] et du lat. sanctum scientiam, “science du [de le] Saint”, [La Vulgate], etc.) ? Etc.

  Nous avions bâti la Théorie générale de la Sainteté Biblique sur des Principes Directeurs de la Sainteté et sur des Lois Scientifiques érigées à partir de la Bible.

     Cependant, nous ne voulons pas faire une sorte d’amalgame entre les Principes de la science biblique de la Sainteté et les Fondements de la science biblique de la Sainteté.

En Science exacte ou même en Philosophie, la confusion entre ces deux concepts fait place à des errements et devient fatal sur le plan intellectuel. Nous aimerions lever ce coin de voile pour que les zones d’ombre soient éclairées. Spiritualité aussi ne veut pas dire entretenir la confusion et le flou dans les esprits à éclairer pour être sauvés actuellement par simple conviction ou assurance de son salut.

     Les Principes de base de la Cadoshologie en tant que science étant les points de départ logiques, ne sont pas forcement la vérité; mais plutôt, sont un choix opéré à partir d’un consensus, d’une convention comme en Mathématiques et pour laquelle un résultat donné est attendu.

Les Principes de la Cadoshologie sont des propositions posées comme point de départ du Système de Sainteté; et que l’esprit humain ne va admettre que parce qu’elles servent à organiser les actes de Sainteté et à unifier leurs conséquences.

      Les Fondements bibliques de la Cadoshologie, au contraire sont, quant à eux, ce qui prouve l’existence de vérités évidentes ayant une valeur d’autorité auxquelles l’esprit humain va adhérer sans hésitation.

      Pour choisir donc les principes d’une science tel que le Principe de l’Ummédiatorunicité en Cadoshologie, on ne peut le faire que sur un fondement; et le Fondement du présent Principe est l’existence ou l’étalage préalable de vérités évidentes qui font que les gens adhéreront facilement sans l’ombre d’aucun doute.

Voici par exemple, le Principe de Sainteté que nous nommons en science biblique le Principe de l’Ummédiatorunicité :

   Ummédiatorunique (< Lat. unus, «un, un seul», Mediator, «Médiateur», unius,  ”d’un seul“, génitif de unus, «un seul»), celui qui est un seul Médiateur et Médiateur d’un seul. Ce dernier mot ne prête pas à confusion ni à discussion stérile, et par conséquent, ne peut égarer celui qui veut être sauvé. Ici, nous voyons clairement que Jésus est Dieu Lui-même, celui qui s’est entremis ou interposé entre Lui-même le Créateur et ses créatures. Aucune créature ne peut jouer ce rôle comme tel sans faillir ou sans faire acception de personne. Pour mettre fin à toute supputation, nous insistons sur le fait qu’Il doit être en même temps l’unique Médiateur et le Médiateur de l’unicité. Les deux conditions susmentionnées doivent être remplies avant que n’importe laquelle de ces fausses religions-là ne puisse avoir la Vraie Sainteté comme fondement spirituel d’une Religion à salut.

Grec:

“‛Ο δέ μεσίτης ενὸς ου̉κ ’έστιν, ‛ο δέ Θεός είς ’εστιν.”   Γαλατας 3:20                

Latin:

mediator autem unius non est Deus autem unus.”  Galatas 3:20, Vulgata.

Anglais:

“A mediator, however, does not represent just one party; but God is one.” Galatians 3:20, NIV version 

Français:

“Or, le médiateur n’est pas médiateur d’un seul, tandis que Dieu est un seul.”  Galates 3:20,  Louis Second.

“Or un médiateur n’est pas [médiateur] d’un seul ; mais Dieu est un seul.”   Galates 3:20,  Darby.

       L’idée générale de ces vérités évidentes se trouve résumée dans cette petite partie. Dieu dans sa sagesse infinie savait que s’Il veut vraiment que les gens soient sauvés des questions de Péché, il fallait les gérer Lui Seul sans impliquer personne. C’est pourquoi, Il n’a pas jugé bon d’utiliser, ne serait-ce, même une de ses créatures, pensantes ou non, apparemment crédible comme l’intermédiaire direct du Salut entre Lui, le Créateur et les autres créatures. Imagine, même quandDieu n’a pas donné pouvoir à quidam de décider de notre sort, voici que ceux qui usurpent de ce Droit Divin-là sont les décideurs de nos sorts appelés naïvement par le peuple ignorant, les sorciers. Et si Dieu s’est trompé un tout petit peu pour donner pouvoir à n’importe qui dans le Sort Final [Jugement Dernier] qui Lui est réservé Lui Seul, qui peut être sauvé? Qui ?

         Le Principe indiqué ci-dessus a été bâti sur les Fondements ou vérités évidentes de la Bible que nous allons étaler dans ces 7 points suivants:

1-       “Mais l’Eternel des Armées est un Juste Juge (…)” et  “Tu sais tout, Ô Eternel (…)”, Jer. 11/20 et 15/15

2-       “Vous serez saints pour moi, car je suis Saint, moi, l’Eternel (…)”, Lev. 20/26

3-       “Et l’Eternel me dit: cette porte sera fermée, elle ne s’ouvrira point, et personne n’y passera; car l’Eternel, le Dieu d’Israël, est entré par là. Elle restera fermée”, Eze. 44/2

4-       “(…) Seigneur, montre-nous le Père (…) Jésus répondit: Il y a longtemps que je suis avec vous (…) celui qui m’a vu a vu le Père (…) Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi (…) afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi et comme je suis en toi (…), Jean 14/8, 9,11 et 17/21

5-       “C’est aussi pour cela qu’Il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur”, Heb. 7/25

6-       “L’Eternel seul conduit son peuple. Et il n’y avait avec Lui aucun dieu étranger”, Deut. 32/12

7-       Si Dieu n’a pas confiance en ses serviteurs, s’il trouve la folie chez ses anges, combien plus chez ceux qui habitent des maisons d’argile, qui tirent leur origine de la poussière (…)” Job 4:18-19.