Qu’est-ce que la recherche scientifique, oeuvre de Dieu ou du Diable?

Rechercher” est un concept en provenance du Latin, formé de la particule“Re”, qui est un fréquentatif mettant l’accent sur “le retour, la répétition” d’un fait ou  d’une action ; et du verbe français “chercher”, dérivant lui aussi d’un verbe du bas Latin, circare, qui veut dire “aller autour”. Circare est un verbe qui a été formé sur le même principe que d’autres mots de la même famille, à savoir, circum, “autour, à l’entour” qui a donné cirque (circus, en Anglais) et circulum, “objet de forme circulaire” qui a donné cercle en Français (circle, en Anglais). Le principe de base, c’est leur circularité, c’est-à-dire le fait qu’ils soient schématisables en un rond, en un cercle.

  En effet, si le verbe “chercher” veut dire dans un premier sens, s’efforcer (physiquement) de découvrir, de trouver ; et que dans un second sens plus ou moins figuré, il veut dire essayer de découvrir par un effort de pensée, alors, “rechercher” qui comporte le fréquentatifRe”, qui est “le retour, la répétition” des premières actions passées, n’est que la mise d’accent tout particulier ou bien l’insistance sur le fait même de chercher. Chercher et revenir à une ou plusieurs reprises au point de départ pour chercher à nouveau, devient ce qu’on appelle rechercher. Rechercher donc obéit, non seulement au principe de “circularité” qui caractérise tous les mots de la même famille que le “cercle”, mais aussi et surtout, insiste sur le fait de revenir sur ses pas, revenir au point de départ avant de continuer. Tout cela veut dire en clair que, pour un objet circulaire ou en forme de boule, on fait le tour de l’objet et on revient au point de départ en dessinant comme schéma, un cercle;  et pour un objet de forme quelconque, que l’on peut arriver à maîtriser tout l’objet à partir de la connaissance de la structure de sa forme. L’on sait qu’un objet déterminé est celui qui est bel et bien délimité dans l’espace et dans le temps. Si un élément de sa morphologie générale (limites générales de sa forme intégrale) reste encore caché, l’on ne saura pas entièrement ce que c’est que cet objet et par conséquent, l’on ne saura s’en servir que partiellement ou bien même pas du tout. Alors que tout a été crée pour un but, rien au monde n’existe que pour le plaisir d’exister.

En résumé, la recherche est l’ensemble des travaux, des activités intellectuelles qui tendent à la découverte de connaissances et de lois nouvelles pour le domaine des sciences ; et de moyens d’expressions nouveaux pour le domaine des Arts et des Lettres.

             Par ailleurs, la Science, quant à elle, est un mot issu du Latin scientia, “connaissance scientifique, savoir théorique, science”, du verbe latin scire, qui veut dire “savoir”, c’est-à-dire, “avoir une connaissance théorique, scientifique, technique, exacte de quelque chose; être instruit dans quelque chose

La Science (ou les sciences) en général est un corps de connaissances ayant un objet déterminé et reconnu (peu importe la nature de l’objet : langue, structure de la matière, objet-fossile, ondes, même le salut peut être l’objet de recherche comme le mentionne ce passage : “Les prophètes (…) ont fait de ce salut l’objet de leurs recherches et investigations, voulant sonder l’époque et les circonstances marquées par l’Esprit de Christ qui était en eux (…)”, 1 Pierre 1:10.  

C’est au sens restreint que la Science considère comme unique symbole de scientificité, la mathématique et comme science, des sciences semblables à la mathématique.

L’adjectif  “scientifique” vient du bas Latin scientificus, “qui appartient à la Science, aux sciences, scientifique”. Est scientifique, tout ce qui concerne les sciences (opposées classiquement aux Lettres“.

Dans un second sens, est scientifique tout ce qui est conforme aux exigences d’objectivité, de régularité, de permanence, de constance, de rationalité, de précision, de méthode de la Science (des sciences). Tout ce qui n’obéit pas à ces exigences ne peut être considéré comme scientifique.

Pour une connaissance théorique, scientifique, technique, en un mot, une connaissance exacte d’un objet quelconque (inconnu ou mal connu), l’on a besoin de faire des investigations là-dessus. Ce sont ces investigations à caractère scientifique menées sur des objets divers, méconnus ou inconnus, qui constituent ce qu’on nomme autrement la recherche scientifique. Les besoins d’investigation de tous genres, recommandés par Dieu comme dans les passages qui suivent, sont légion dans la Bible :

“Il se trouvera peut-être au milieu de toi (…) un homme ou une femme (…) allant après d’autres dieux pour les servir et se prosterner devant eux, après le soleil, la lune, ou toute l’armée des cieux. (…). Dès que tu en auras connaissance, dès que tu l’auras appris, tu feras avec soin des recherches”, Deutéronome 17 : 2-4 ; après ce premier cas de recherche qui concerne le culte rendu à la créature par la créature, vient le second qui est relatif au faux témoignage : Lorsqu’un faux témoin s’élèvera contre quelqu’un pour l’accuser de crime (…) Les juges feront avec soin des recherches (…)”, Deutéronome 19 : 16-18.

   La recherche scientifique est de prime abord un processus, une méthode rationnelle (<Lat. ratio, “compte, calcul”, de reari, “compter, calculer”) qui, tout en obéissant aux calculs mathématiques, permet d’examiner des phénomènes ou des cryptonomènes, des problèmes à résoudre, et d’en tirer des réponses précises une fois les investigations scientifiques terminées. La recherche scientifique est un processus parce que ce processus est lui-même un système rigoureux conduisant à l’acquisition de nouvelles connaissances. La recherche se donne la peine de découvrir ce qui  est caché, de révéler ce qui existe mais qui ne se voit pas du premier coup ; et que les Peccato-cadoshologues appellent les cryptonomènes à la différence des phénomènes. Elle a cette forte propension à découvrir constamment de nouvelles lois et/ou des nouveaux principes d’explication possible des choses.

En substance, on peut dire que les fonctions de la recherche scientifique sont : la rétrodiction (explication savante des phénomènes passés, incompris des contemporains de l’époque), la diction (description, explication  scientifique d’un fait présent en vue de sa compréhension) et la prédiction (contrôle ou maîtrise des phénomènes futurs à partir de la prédétermination de leur principe directeur ou d’existence).

La recherche scientifique n’a d’autres fins que la découverte de l’inconnu et/ou du méconnu, la chasse à la vérité cachée  -  Car c’est la vérité qui affranchit, est-il écrit dans la Bible  – sous des objets, des faits, des comportements, des phénomènes ou cryptonomènes, des pratiques, etc. Pour faire éclater cette vérité, le chercheur part de simple supposition ou hypothèse pour aboutir à une vérité immuable ne laissant dorénavant plus de doute en faisant usage d’une série d’opérations méthodiquement rigoureuses. Comme illustration, le ministère du Rév. Dr Grant R. Jeffrey, auteur de nombreux livres dont le célèbre La Signature de Dieu, est un exemple de chercheur évangélique émérite dont les recherches scientifiques visent à convaincre, au moyen des sciences exactes, quiconque n’a pas Christ de l’accepter comme la Vérité Indiscutable qui affranchit.

Les Chrétiens ont dormi, laissant la science ou même la recherche scientifique aux mains des agents du Diable et sont prêts à diaboliser quiconque parle de science dans la Bible.

Qu’on ne parle plus de sciences informatiques ou d’Internet alors, puisqu’ils sont tous des instruments que les mains du Satan ont déjà touché. Si le Seigneur Jésus a dit que les fils de ce monde sont plus sages que ceux dits du Royaume, ce n’est pas faux. Nous prenons ainsi du retard tandis que les fils de la perdition avancent à grands pas avec les technologies de pointe dans la destruction massive des créatures humaines, images de Dieu le Créateur. Réveillons-nous !