La Peccatologie, un nouveau paradigme pour convaincre de péché.

A 23 ans, Isaac Newton a découvert et utilisé seulement ses 4 lois mathématiques pour expliquer certains phénomènes comme les orbites des planètes. Ces lois de 1687 exposées dans son livre Principia étaient concises et seulement au nombre de quatre (4), à savoir : trois lois du mouvement et une lois de la gravitation comme action à distance.

Comme l’ont mentionné Le Verrier et Adams, la théorie newtonienne classique ne pouvait pas rendre compte de façon exacte de certaines irrégularités bizarres du mouvement des planètes telles que ceux d’Uranus, de Mercure, de Neptune, de Pluton (qu’on finira par appeler plus tard planètes marginales à cause de leur irrégularité ou bien de la particularité de leur orbite). L’extrait qui suit notifie bien ce que Le Verrier a fait plus tard pour contribuer à cela : «La célèbre explication proposée par Le Verrier des irrégularités bizarres du mouvement de la planète Uranus, dont la théorie newtonienne classique ne pouvait rendre compte par l’attraction des autres planètes alors connues. Le Verrier émit l’hypothèse que ces irrégularités étaient dues à l’attraction d’une planète extérieure non encore découverte ; il calcula la position, la masse et les autres caractères que la planète devrait avoir, pour qu’on puisse rendre compte de façon chiffrée et exacte des irrégularités observées. Son explication fut confirmée d’une manière éclatante par la découverte à l’emplacement prévu, d’une planète, Neptune, qui présentait les caractéristiques quantitatives que Le Verrier lui avait attribuées »(1) .

La contribution de Le Verrier dans l’explication scientifique de ces bizarreries va montrer à son tour ses faiblesses et requérir bien d’autres apports nouveaux d’autres scientifiques. Dans ce cadre donc, c’est la Théorie de la Relativité Générale d’Albert Einstein qui a aidé à rendre compte de ces irrégularités, non en les rattachant à un facteur responsable, mais au moyen d’un nouveau paradigme c’est-à-dire d’un nouveau système de lois : « Le Verrier découvrit aussi que dans son mouvement, la planète Mercure s’écartait de la trajectoire théoriquement prévue, comme dans le cas d’Uranus, il essaya d’expliquer ces écarts par l’attraction qu’aurait exercée une planète non encore identifiée, Vulcain, (…) Mais aucune planète de ce genre ne fut découverte, et une explication satisfaisante ne fut donnée que bien plus tard par la Théorie de la Relativité Générale [d’A. Einstein], qui rendait compte de ces irrégularités, non en les rattachant à un facteur responsable de la perturbation, mais au moyen d’un nouveau système de lois »(2).

De même que la théorie classique de Newton ne pouvait rendre compte de certains phénomènes physiques à cause de ce qu’elle était seulement fondée sur ses 4 lois mathématiques isolées ; et que seul le secours d’Einstein en son temps [sans oublier qu’aujourd’hui trois (3) chercheurs Australiens, Webb, Murphy et Flambaum,  ont  découvert  quelque  chose  de  plus  fondamental  que  les  lois  de  la  Relativité  Générale  d’ A. Einstein, à savoir : unifier les deux (2) systèmes de lois, la Mécanique Quantique et la Relativité Générale] dont la théorie ne comportant non quelques lois isolées, mais tout un système de lois, a pu permettre d’expliquer davantage de phénomènes mécaniques. Nous Peccatologues, allons de même, contrairement à tous nos prédécesseurs (de la Morale du péché à l’Hamartiologie, doctrine ou science sur le péché) qui utilisaient quelques lois isolées pour expliquer le phénomène, faire usage d’un nouveau paradigme, c’est-à-dire de deux (2) nouveaux systèmes de lois unifiés ou enchâssés en un seul, rendant compte de l’intégralité de phénomènes physiques de péché et de cryptonomènes spirituels de péché. Les deux systèmes de lois dont il s’agit ici sont le système obtenu par la théorie abstraite du péché (crypto-péché) enchâssé dans le système obtenu par la théorie concrète du péché (phanero-péché).

Le compte rendu sera fait de telle sorte que les scientifiques de tous les bords que ce soit puissent comprendre aisément le phénomène du péché et en prendre conséquemment leurs dispositions. Car après cela, même dans un cas de mauvaise foi criarde, aucun intellectuel ne saura s’auto-justifier quant au jugement dernier. Evidemment, la reconnaissance de notre état de pécheur qui a besoin d’être sauvé par Jésus Christ sera chose faite, même pour les savants les plus endurcis qui, volontiers, accepteront de lire ce livre. La compréhension du Péché – jusqu’alors aux contours et aux pourtours flous – sera telle que ceux qui feront la politique de l’autriche (faire semblant de ne pas voir la menace du jugement dernier) n’auront à accuser personne, ni Dieu ni ses serviteurs ni ce pauvre esclave de Jésus Christ qui a sacrifié toute sa vie pour ce travail de fourmi.

1  Carl Hempel, Eléments d’Epistémologie, Ed. Armand Colin, Paris, 1996, Page  80-81

2  Idem, page 83